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 La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer)

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Generalissime amstrong
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MessageSujet: La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer)   La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) EmptyDim 10 Juil à 0:44

livres d'alchimie:


livre:
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) 1566ma
le livre des transmutation:

Symboles de base
Le feu
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) Feu5xl
Le feu
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) Feu25qa
La mort
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) Mort8xb
L'eau
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) Eau8ws
La terre
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) Terre8mt
La terre
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) Terre23yl
La création



D'autres symboles utilisés en alchimie :



Prenons par exemple le cercle imprimé sur le gant de Mustang.
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) Roygant9to
Celui-ci se sert de ses gants pour transformer l'oxygène de l'air en hydrogène afin de produire une explosion. On remarque effectivement le symbole de l'air et de la terre (grands triangles), ainsi que le symbole du feu en deux exemplaires, sous ses deux formes différentes (le plus petit triangle et la flamme en haut). Le tout se trouve dans un double cercle pour concentrer l'explosion. Le lézard quant-à lui représenterait le souffre (ou le soleil).
C'est pourquoi l'étude et la théorie comptent autant en alchimie. Vous aurez bon être puissant, sans le bon cercle vous ne pouvez rien faire. Il existe toutefois des cercles qui fonctionnent pour un bon nombre d'actions différentes, ce sont les premiers que les alchimistes apprennent à faire. Ils sont simples, rapides à dessiner et permettent de transmuter plusieurs matériaux différents et donc possèdent un panel d'actions assez large. Il existe une quantité infinie de cercles, selon la façon dont vous vous en servez. Les plus compliqués étant ceux de la transmutation humaine, de la pierre philosophale et du scellage des homonculus. La moindre petite erreur pouvant tout gâcher, il faut réussir impeccablement des cercles immenses.

L'utilité, maintenant, de ces fameux cercles, est de permettre l'utilisation de l'alchimie. Cette dernière peut être définie dans notre cas comme le "pouvoir" à l'état brut, comme de l'argile que l'on utiliserait et modèlerait pour en faire une sculpture. Le cercle permet au pouvoir de se manifester, de le rassembler. On le concentre en un point précis afin de s'en servir. Les formules et symboles ensuite inscrits à l'intérieur permettent d'activer le pouvoir, comme une clé qui ouvrirait une porte. L'étude de l'alchimie permet de comprendre ce pouvoir et de l'utiliser après, afin de réaliser une transmutation.



(les autres viendront.)


Dernière édition par le Sam 30 Juil à 11:24, édité 1 fois
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Generalissime amstrong
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MessageSujet: Re: La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer)   La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) EmptySam 16 Juil à 18:25

pierre philosophale:
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) 1692au
La transmutation des métaux, le remède universel,
et l'élixir de longue vie ...


Fabriquer l’or n’était pas l’unique but des alchimistes.
La transmutation des métaux vils en ce métal plus parfait n’était que l’une des vertus dont disposait l’Adepte en possession de la Pierre Philosophale.

A quelles applications les Maîtres proposaient-ils d’employer la Pierre ?

Suivant les préparations adéquates, elle pouvait réagir sur les hommes, sur les animaux, et sur les végétaux aussi bien que sur les métaux car des éléments d’origine minérale, métallique et spirituelle intervenaient dans sa fabrication. Il suffisait donc d’orienter sa puissance en direction du règne dans lequel on avait résolu d’opérer une transmutation.


Réaction sur les métaux : A l’état solide, lorsque la Pierre avait fermenté en direct avec l’or et l’argent les plus purs, c’était la Poudre de projection ; une masse translucide pulvérisable, rouge ou blanche selon le métal utilisé qui servait exclusivement à la transmutation des métaux. Cette poudre, projetée dans le creuset sur un métal vil, avait en effet la propriété d’en altérer l’essence et d’effectuer sa transmutation.
Réaction sur les animaux et végétaux : Dans sa forme saline, elle accomplissait une variété d’usages spécifiques dans les règnes animal et végétal ; à tous les niveaux, elle constituait le Remède Universel capable de guérir les maladies, de conserver la santé et de développer prodigieusement la croissance des végétaux.
Réaction sur l’homme : En solution mélangée à l’alcool, c’était la seule et véritable acqua vitae, l’or potable, l’élixir de longue vie des alchimistes orientaux.


Susceptible d’une multiplication infinie, elle changeait aussi de forme et, au lieu de retourner à l’état cristallin, une fois refroidie, elle restait fluide éternellement, d’elle-même luminescente – source de lumière, et source de l’illumination de l’alchimiste.
Ainsi ce trouvait donc réunit, selon l’explication d’Eugène Canseliet, les trois dons que portaient les Mages d’Orient au Sauveur : Voici la Pierre qui offrait à l’Adepte le triple don, de l’or – c'est-à-dire la richesse -, de l’encens – symbole de la Sagesse Divine -, et de la myrrhe – substance qui, selon l’antique tradition Egyptienne, accordait l’immortalité.


Mais ces promesses appartenaient à la dernière phase du travail : Auparavant, il avait fallu un long chemin expérimental et le recours à des nombreux procédés secrets difficiles à réaliser. C’est l’ensemble des efforts immenses que la tâche réclamait de l’alchimiste qui reçu le nom du Grand Œuvre.

Le Grand-Oeuvre:

Le Grand Œuvre n’est pas uniquement une simple suite d’opérations ; il permet au simple homme d’atteindre le rang de démiurge dans son propre microcosme. Il fallait à l’homme s’emparer d’une matière en soi chaotique, la purifier et la ranimer afin de la rendre propre à s’imprégner ensuite de l’Esprit ; il fallait séparer, distribuer et mettre en valeur les natures diverses dont elle était formée, puis les conjuguer à nouveau en unité harmonique, spiritualisation définitive qui muait (changeait) la matière en la Pierre Philosophale.
Ainsi, considérant l’ensemble des activités qui entraient sous cette appellation, il faut comprendre que Le Grand Œuvre désignait comme son synonyme l’alchimie elle-même, exprimant son essence de savoir sacré et symbolique, la logique qui établissait son art en un système philosophique définitif.

Les Deux Voies :
Quels étaient donc les procédés précis mis en œuvre par les alchimistes pour obtenir cet événement extraordinaire.
D’après les descriptions qui nous demeurent de leurs préparatifs et de leurs travaux, il faudrait rendre compte d’une multiplicité d’approches opératoires.
Bien que l’enchaînement des procèdes de la réalisation du Grand Œuvre était constant, différentes manières se proposaient pour l’action :
Certains alchimistes pratiquèrent et étudièrent longuement la voie appelée « voie humide ». D’autres, en grand nombre, avaient préféraient la « voie sèche ».
La voie humide : Nommée aussi manière longue en raison du temps qu’elle réclamait, elle faisait mûrir l’ « œuf philosophique », en une balle de verre cristallin bouchée au moment propice. Cette méthode permettait de contrôler de vue les diverses phases – et ainsi s’offrir à l’alchimiste le spectacle de ce qu’il nommait la « queue de paon » : le résultat concret, la répétition du changement chromatique (virage de couleur), indiquant la réussite parfaite de la cuisson, de l’amalgame philosophal, la véritable transformation de la matière.
La voie sèche : C’est la façon de procéder des moins favorisés, on l’appelait aussi manière brève. Ce qui la distinguait de la première c’était l’usage du creuset. La méthode usitée (utilisé ou usuelle) s’inspirait étroitement des techniques de l’art métallurgique et s’appuyait essentiellement sur le principe de la fusion.

C’est le modus operandi qu’empruntèrent Nicolas Flamel et Eugénée Philatère, aussi bien qu’un grand nombre de maîtres.


Le laboratoire :
On a toujours pensé que le laboratoire de l’alchimiste contiendrait des os, des crânes, des boites enfermant des homuncules, des toiles d’araignées, de la poussière, de casiers d’où percent les yeux vitreux d’étranges animaux empaillés représentant de puissances mystérieuses… L’alchimiste, dans l’entendement de l’époque et des ignorants, utiliserait des formules d’exorcisme.
Cet apparat fabuleux restera un patrimoine des fictions littéraires.

La religiosité, la nature sacrée de l’alchimie ne pouvait certainement être contenues dans une pièce. L’alchimiste ne recherchait pas la foie, il en était empreint.
Certes il ne consacrait pas son temps aux pratiques de dévotion, mais il adorait le divin en adorant la matière crée en la travaillant. (Sa vocation était de spiritualiser la matière).
Ainsi, dans toute son essence, l’activité du laboratoire était une véritable prière, au contact de la divinité, et cette certitude guidait le philosophe dans ses pas les plus infimes.

L’alchimie s’est voilée de mystère, mais seulement par contrainte. Sa règle était la simplicité : L’effort qui purifiait l’animus de l’alchimiste se voulait l’art d’adjoindre strictement le nécessaire.

Entouré seulement des objets qui lui sont nécessaires pour opérer, l’alchimiste nous fait découvrir, à notre surprise, le même bagage d’ustensiles que celui qu’on aurait trouvé, des siècles plus tôt, dans un temple d’Alexandrie. Un poêle aux parois bien rembourrées pour fondre et calciner, des tenailles, un soufflet, plusieurs creusets en terre réfractaire et des cuillères à manches longues ; voilà l’essentiel.
Ajoutons encore, selon la recommandation des Maîtres, la bibliothèque, plus ou moins bien formée.
Pour compléter cette liste sommaire, un mortier, des pots et des cassandres en céramique, quelques appareils distillatoires et de filtrage, des réchauds qui tiennent la chaleur à différents degrés, quelques bocaux destinés à contenir et conserver les substances, et, en fin, l’athanor.
Un local aéré, uminacule, remis dans une situation propice pour attirer les fluides vitraux de la Nature, ses pollutions spirituelles, et le rayonnement cosmique projeté sur cette Terre par le Soleil et la Lune ; voici donc la saucta sanctorum des alchimistes.
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MessageSujet: Re: La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer)   La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) EmptySam 16 Juil à 18:27

les HOMONCULUS:
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) 1694um
Ils exigeaient d'ailleurs les plus grandes précautions hygiéniques. Leur régime était très sévère : on les nourrissait tous les trois jours d'un aliment mystérieux dont la préparation demandait des soins diligents et qu'on faisait cuire au bain-marie, dans une boite d'argent plongée dans l'eau bouillante d'une cuvette n'ayant pas encore servi.
Cette alimentation frugale ne contentait pas "l'Esprit Rouge". Celui-ci sans cesse en courroux, semblait à Kammerer un diable incarné. Il tirait la langue d'une façon frénétique et criait à tue-tête pour avoir du sang frais !
"L'esprit Bleu" par contre était la meilleure des petites créatures. De caractère doux et bénin, il se montrait reconnaissant des attentions qu'on avait pour lui, répondait aimablement quand on lui parlait et attendrissait jusqu'aux larmes Kammerer par la mansuétude empreinte sur ses traits délicats. Il ne mangeait rien et pouvait à son gré se colorer en bleu céleste l'eau de son bocal.

Tous les Esprits possédaient le don de divination et la connaissance des choses cachées, mais seul les Esprits Bleu et Rouge (quand celui-ci était de bonne humeur) consentaient à renseigner leurs créateurs sur des questions de tous genres. Les autres ne daignaient répondre qu'aux demandes de renseignements se trouvant dans le cadre de leur spécialité. Le Roi et la Reine parlaient gouvernement, étiquette, diplomatie ; le chevalier, guerre et duel ; le Moine, questions religieuses ; l'Architecte, constructions et plans.
Kueffstein cependant étant fier de ses "enfants" les emmena à Vienne où il les exhiba aux initiés de la Grande Loge.
Ils eurent le plus vif succès et émerveillèrent le monde par leur don de voyance. Cependant les Esprits, en vieillissant, devenaient de plus en plus acariâtres. Ils terrifiaient l'infortuné Kammerer au point que celui-ci n'osait plus loger auprès d'eux. Ils se livraient à son égard aux plus injurieuses facéties et le soin de leur surveillance ne lui laissait pas un moment de repos.

Le Roi, trompant cette surveillance, réussit un jour à s'échapper de son bocal et à gagner le bocal de la reine. Il fixait sur celle-ci des yeux enflammés par la luxure et essayait d'escalader la paroi de verra quand le comte de Kueffstein intervint. Le roi se sauva, sauta de meuble en meuble, tout en rugissant de colère. Capturé enfin, il mordit au nez, d'une façon cruelle, le comte qui en garda fort longtemps la marque.
Le Moine peu après cet incident mourut : Kueffstein ayant par maladresse jeté son bocal par terre qui se brisa en morceaux. L'Esprit grièvement blessé trépassa, tout en "roulant d'une manière affreuse ses petits yeux.


On l'enterra religieusement dans une boîte de carton noir.
Le comte pleura beaucoup et se décida à remplacer le défunt par un Amiral. Cette tentative échoua malgré un labeur acharné. Après de longues semaines, les opérateurs n'obtinrent qu'une misérable petite sangsue qui creva dans des convulsions."

L'histoire se termine ici, pour des raisons intimes que ne révéla point le comte de Kueffstein, qui se résolut à se débarrasser des Esprits qui lui restaient, nul ne sut ce qu'il fit.

Pour certains ces homoncules n'étaient que des esprits élémentaires, des larves, ayant pris temporairement pour domicile une forme semi-humaine.
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MessageSujet: Re: La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer)   La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) EmptySam 16 Juil à 19:50

Qu’est-ce que la Pierre de feu ?
La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) 1690ay
Si, pour le moine bénédictin, la Pierre de feu ne correspond pas à la Pierre Philosophale, elle en a les qualités, dans une certaine mesure, puisqu'elle est capable de :
"guérir non seulement les hommes, mais aussi les métaux de quelques maladies particulières." La pierre de feu tire sa minière de l'antimoine. Elle est à portée de l'alchimiste qui sait - pour résumer brièvement le modus operandi - isoler les 3 principes du minerai et les recombiner selon une juste proportion, après les avoir auparavant purifiés et exalter par l'art :
" Je vous dis derechef que dans l'antimoine on trouve un mercure, un soufre, et un sel qui sont les souverains médicaments de la santé des hommes. Le mercure de l'antimoine consiste dans son régule ; le soufre en sa rougeur, et son sel demeure dans la terre noire qu'on laisse. Et lorsqu'on sait bien séparer ces trois choses l'une d'avec l'autre, et derechef les unir ensemble selon les règles de l'Art et qu'on en peut faire une fixation sans poison, celui-là se peut vanter avec honneur qu'il a trouvé la Pierre de feu qui se fait de l'antimoine pour la santé des hommes."(1)La teinture de la Pierre de feu n'a pas le "pouvoir tingent" universel de la Pierre philosophale:
"laquelle (la pierre de feu) se prépare de l'essence du soleil, et moins encore de toutes les autres pierres. Car la nature ne lui a pas donné tant de vertu pour cet effet. Mais elle teint seulement en particulier, savoir l'étain, le plomb et la lune, en soleil…Semblablement, dans son augmentation et multiplication, la pierre de feu ne peut pas s'exalter plus outre;"(2)La pierre de feu, nous dit le bénédictin est :
"une certaine essence pure, pénétrante, spirituelle et ignée,…comparable à la salamandre (…) c'est une matière fixe, constante et incombustible"(3)


Préparation de la Pierre de Feu.

Cette caractéristique de fixité et d'incombustibilité, dont la salamandre avait la réputation, est également commune à la Pierre Philosophale, et constitue une qualité essentielle à toute Pierre transmutatoire. Elle doit être acquise par le régime du "feu microscopique" ou "feu corporel" qui trouve sa première application dans la fabrication du verre d'antimoine, dont la relative fixité au feu préfigure celle de la pierre de feu. C'est de ce verre qu'il faut extraire la teinture qui constitue pour Basile Valentin, la très rouge et véritable huile d'Antimoine.
Le modus operandi se divise en 3 parties. La première partie vise à tirer les qualités tinctoriales du verre, sous la forme d'une essence incombustible.
La deuxième partie a pour objet de faire de même à partir du vitriol de mars.
La troisième partie, consiste à conjoindre le produit des deux phases précédentes sous la forme, nous l'avons vu, d'une pierre incombustible, au pouvoir de tingence réel mais limité.


Dernière édition par le Sam 16 Juil à 20:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer)   La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) EmptySam 16 Juil à 20:52

2 ieme partie du livre de la pierre de feu.

1ère Préparation :

La première préparation de la Pierre de feu repose sur l'extraction de l'huile rouge d'antimoine à partir du verre, lui-même obtenu par calcination du minerai d'antimoine. Ce verre d'antimoine doit être élaboré à l'aide de salpêtre, et c'est là une particularité.

Il faut veiller durant cette opération à bien conduire le "régime du feu" afin que la matière ne s'embrase pas durant l'opération de calcination. En outre, celle-ci aura été poussée suffisamment loin, pour que l'introduction de la matière calcinée dans le creuset ne s'accompagne pas d'une détonation, telle qu'elle se produit habituellement lorsque l'on cherche à obtenir de l'antimoine diaphorétique à partir d'un mélange de sulfure et de nitre. Pour tirer la teinture de ce verre, il est nécessaire de recourir au vinaigre distillé tiré de la propre minière de l'antimoine.

Le charitable bénédictin nous en indique le procédé de fabrication au chapitre XXXII sous l'intitulé : "De la préparation du vinaigre philosophique". Le procédé repose sur la mise en "putréfaction" du minerai d'antimoine dans de l'eau de pluie distillée. Il faut veiller à luter soigneusement le matras dans lequel s'effectue la philosophique putréfaction. Si Basile Valentin recommande de remplir le matras qu'à moitié, nous suggérons de le remplir jusqu'au goulot, afin de diminuer le contact de l'eau avec l'air, dont l'action oxydante pourrait s'avérer contraire au résultat recherché. Kerkring propose les proportions suivantes de 6 livres d'antimoine pour 14 livres d'eau. La distillation s'opère après 2 semaines de maturation. Il faut veiller, comme le dit Kerkring, à ce que le bec du train de distillation soit immergé dans l'eau du ballon réceptacle, afin que l'esprit ne se volatilise pas. L'opération se termine par une augmentation du feu et permet de recueillir un sublimé dans le chapiteau. Il faut alors réitérer le processus, à partir du distillat, une deuxième fois puis une troisième fois, en ayant pris la peine de réintégrer dans celui-ci, les fèces et le sublimé précédemment obtenu. Au terme de ce travail, l'artiste possède le vinaigre philosophique idoine pour tirer la teinture du verre d'antimoine. Précisons que pour un meilleur résultat, il importe de pulvériser le verre le plus finement possible. Le temps nécessaire pour que la teinture acquière toute sa maturité est de 2 semaines à l'étuve. Il faut alors tirer le vinaigre par évaporation en ayant soin de ne pas brûler la teinture qui n'est pas encore fixe. Basile Valentin recommande l'usage du bain-marie. La poudre rouge ainsi séparée du vinaigre doit être reprise par l'esprit de vin rectifié à la dernière perfection. L'artiste possède dès ce stade une teinture "très rouge et très utile à la médecine".

L'opération qui suit, vise à accroître la fixité du soufre de l'antimoine, fixité qui lui est conféré par le sel. Au chapitre XX intitulé "D'une autre préparation d'huile ou soufre d'antimoine comme aussi le véritable sel de ce précieux métal", Basile Valentin nous donne le processus opératoire, à peine voilé, sur lequel repose l'obtention du précieux sel. Il importe tout d'abord de faire un régule avec le tartre et le salpêtre. Nous renvoyons le lecteur à Glaser ou Lémery, suffisamment explicites. Le procédé de fabrication du régule d'antimoine non martial, ne présente aucune difficulté pour l'artiste aguerri par le feu du fourneau. Il faut le réduire en une fine poudre et le sublimer dans un vaisseau de verre ou de terre verni, en ayant soin de faire retomber tous les jours le sublimé avec une plume, jusqu'à ce que tout le régule ait acquis la fixité et la blancheur du sel. Il faut mêler ce sel à la teinture dans les proportions de quatre onces de celui-là pour deux livres de celle-ci. La cohobation doit durer l'espace d'un mois et doit être suivie d'une séparation de l'esprit de vin, par distillation, après filtration du produit de cette intime "union chimique". L'huile rouge, ainsi extraite, est enfin concentrée et ceci met fin à la première préparation de la pierre. 2ème préparation :

2ème préparation :

La deuxième préparation de la pierre de feu vise à conférer au mercure de l'antimoine, les caractéristiques du soufre incombustible de mars. Le moine alchimiste propose de recourir, pour se faire, à l'huile rouge du vitriol de mars rectifié au dernier point. Au sujet de cette huile, on peut lire dans l'excellent traité de chymie de Christophe Glaser que le vitriol s'obtient à partir du vitriol de mars, qu'il faut distiller dans une cornue de grés. Il importe tout d'abord de donner un très petit feu durant dix ou douze heures, de façon à faire sortir le phlegme du vitriol. Il faut alors augmenter la chaleur, en veillant à ne pas trop pousser le feu de crainte de rompre le récipient sous l'effet de la pression des gaz. L'augmentation du feu après une douzaine d'heures, permet la distillation du vitriol sous forme de fumées blanches qui se condensent en vitriol dans le récipient. Glaser suggère d'interrompre la distillation
" lorsque les gouttes rouges commencent à paroistre,…ces gouttes rouges en estant la partie la plus pesante & la plus caustique"


C'est en fait la queue de la distillation qui intéresse le moine alchimiste. Mais Glaser nous parle ici du vitriol vulgaire et non du vitriol philosophique qui seul est susceptible de rendre son office dans la deuxième partie de l'œuvre. Si le lecteur désire en savoir davantage sur l'identité de ce vitriol, nous l'engageons à se référer aux œuvres de Tollius, disciple spirituel du moine alchimiste. Muni de cette précieuse huile rouge, et du mercure vif de l'antimoine, signé du sceau royal, l'artiste doit procéder à la conjonction des deux composés puis obtenir un précipité rouge par distillation au feu de sable. Si le pouvoir tinctorial de la pierre de feu, en devenir, repose sur les qualités de ce précipité, encore immature, Basile Valentin nous fait la confidance, non sans raison, que le produit de cette philosophique conjonction-distillation revêt d'intéressantes applications pour le soin externe des plaies et des ulcères.
"très beau et très utile dans les maladies chroniques, plaies et ulcères ouverts."
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MessageSujet: Re: La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer)   La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) EmptySam 16 Juil à 20:55

3 ieme partie de la pierre rouge.

3ème Préparation :

La troisième et dernière préparation de la pierre de feu achève le fastidieux travail entrepris en conjoignant, à parties égales, le produit des deux précédentes préparations. Il faut soumettre le mélange à cohobation de façon à obtenir une union intime des deux composés, puis terminer le travail par une concentration-évaporation de façon à éliminer tout le phlegme. C'est seulement alors, que l'artiste peu se réjouir de posséder la pierre de feu qui revêt les caractéristiques d'une :
"poudre fixe, rouge, sèche, fusible, qui ne fume plus du tout."Si cette poudre est revêtue d'un pouvoir transmutatoire, elle possède également, selon Basile Valentin, d'intéressantes propriétés médicinales, essentiellement dévolues au royal métalloïde :
"Tu as une médecine pour les hommes et pour les métaux. Elle est douce et agréable dans l'usage; elle est pénétrante; elle corrige et chasse le mal, sans exciter le ventre. Uses-en comme il faut, et elle te sera d'une très grande utilité tant pour la santé que pour le nécessaire à la vie." Et Basile Valentin de préciser, quant à la dose requise pour le traitement des maladies :
" Prenez garde que vous ne chargiez trop la nature, (…)Sachez que trois ou quatre grains, à chaque dose prise dans l'esprit de vin, sont suffisants pour chasser toutes les maladies."
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Riza Hawkeye
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MessageSujet: Re: La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer)   La cité du centre(seul les militaire on droit di entrer) EmptyLun 1 Aoû à 12:54

wa jsai po mais j'ai pas la peche de lire tout sa lol
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